Du côté de la constellation du Cocher…

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.. Vers laquelle Gilles a pointé hier soir sa petite lunette pour deux cibles bien précises, à savoir les nébuleuses IC 405 et IC 410.

Invisibles pour nos yeux même dans un télescope, ces vastes nuages d’hydrogène sont par contre des « proies » faciles pour les capteurs de nos appareils photos ou nos caméras CCD.

Le boîtier Canon 6D de Gilles et son capteur spécialement défiltré pour l’astrophoto lui permet d’imager ce genre d’objets célestes. Une télécommande munie d’un intervalomètre sert ainsi à programmer une série de plusieurs dizaines de poses photographiques qui, une fois empilées avec un logiciel de traitement d’images, révèlent en détails nébuleuses et galaxies.

Voici donc les nébuleuses n° 405 et 410 de l’Index Catalogue ; 80 poses de deux minutes chacune, soit 160 minutes de temps de pose total au foyer d’un lunette de 400 mm de focale seulement.

Faut pas nécessairement du gros matos pour imager le ciel ! L’emploi d’un filtre spécifique (ici un L-eNhance) sensible dans la raie de l’hydrogène est souhaitable. Et alors que la lunette suit sa cible, on observe le ciel avec un autre télescope non loin de là… C’est quand même mieux que de se planter devant les absurdités télévisuelles, n’est-ce pas ? 🙂

Levons les yeux au ciel.