Septembre 1991 : la trace du tueur de dinosaures retrouvée…

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Ce sont deux planétologues, Hildebrand et Penfield, qui affirment à cette époque qu’un cratère découvert au Mexique est le vestige d’un impact céleste survenu à la fin du Crétacé, il y a 66 milions d’années.

Or, la fin du crétacé correspond justement à une extinction massive des espèces animales vivant alors sur Terre, et notamment les dinosaures. Des géologues avaient déjà découvert une quantité anormale d’iridium dans les couches géologiques de la fin du crétacé. L’iridium est rare sur Terre mais abondant dans certaines météorites, d’où le lien de la disparition des dinosaures avec un impact météoritique. Il restait donc à découvrir la trace de cet impact sur notre planète, un impact forcément énorme pour pouvoir éradiquer 75% des espèces vivantes.

C’est donc au Mexique, sur la péninsule du Yucatan, que fut découvert un cratère près le la ville de Chicxulub Puerto. D’un diamètre de 160 km, ce cratère daté de 66,038 millions d’années se trouve principalement sous la mer. Il a été causé par un corps céleste d’un diamètre compris entre 10 et 80 km. L’énergie délivrée par l’impact est équivalente à des dizaines de milliards de fois la puissance de la bombe d’Hiroshima.

Un titanesque panache de cendres et de débris s’est élevé dans l’atmosphère après la collision pour se répendre ensuite tout autour du globe, provoquant un « hiver nucléaire ». La lumière solaire ne parvenant plus à la surface de la Terre, les végétaux meurent, suivis immanquablement par les herbivores, les carnivores disparaissant ensuite à leur tour. Des petits mammifères, des insectes, des invertébrés ou des organismes marins survivront à la catastrophe.

Si cet impact météoritique majeur n’avait pas eu lieu, vous ne seriez probablement pas en train de lire ces lignes. Cela faisait plus de 150 millions d’années que les dinosaures régnaient sur Terre. L’homme, une espèce « chanceuse »…

Levez les yeux au ciel…